Clément CHABOT a une formation d’ingénieur mécanique. Il a travaillé pendant presque 3 ans chez Airbus sur l’industrialisation des pièces A350 livrées à Nantes & St Nazaire. Maintenant, il est responsable innovation frugale au sein du Low-Tech Lab. Il nous parle du LTL ainsi que du partage entre « Lab ».
Clément, peux-tu nous présenter le Low-Tech Lab ?
On est une association qui travaille à faire connaitre les low-tech et donner envie d’en intégrer dans notre quotidien. Les low-tech c’est des techniques, des savoir-faire, voire des démarches qui permettent de réduire nos consommations à moindre frais, une sorte de développement durable accessibles à toutes et tous. On peut trouver ces low-tech dans plein de secteur comme l’habitat, l’alimentation mais aussi la mobilité ou le numérique.
Qu’est-ce qui a motivé ce partenariat entre Low-Tech Lab et Konk Ar Lab ?
Au Low-tech Lab on est super fan du Konk Ar Lab, c’est un super endroit où plein de personnes d’horizons différents se rencontrent et peuvent collaborer. C’est un sorte de grand café de l’ingéniosité. Il y a aussi plein de machines qui pourraient être utiles, mais on ne sait pas très bien quand elles marchent. Blague à part, le Konk Ar Lab c’est un lieu de rencontres, de partage et d’entraide avec des outils de base et d’autres plus pointus, c’est super d’avoir cette mine d’or à côté de nous !
Qu’est-ce que vous vous apportez mutuellement ?
Depuis le début, on a une belle relation entre le Konk Ar Lab et le Low-tech Lab. C’est peut être la dimension « Lab ». On partage cet esprit d’expérimentation, la curiosité, l’envie d’essayer et d’en tirer des apprentissages et des histoires à raconter. Avec l’équipe, on passe régulièrement au KAL et, depuis bientôt un an, notre habitat low-tech trône fièrement dans la cours. On rêve d’aller plus loin et de rendre beaucoup plus low-tech le bâtiment, avec des économies en eau et surtout en énergie.
Pourquoi est-ce important d’avoir un fablab tel que Konk Ar Lab sur le territoire ?
Le Konk Ar Lab n’est pas un fablab c’est LE fablab. Avec le Low-tech Lab on a la chance de pas mal vadrouiller et des « makerspace » on en a vu un paquet mais très peu arrivent à la cheville du KAL, bravo à l’équipe et à tou·te·s les adhérent·e·s ! En plus des machines bien utiles, la valeur ajoutée du KAL c’est l’espace de rencontre avec des personnes de qualité. On est toujours super bien accueillis, avec une belle énergie, de l’enthousiasme, une envie d’aider, plein de différents projets. C’est toujours l’émulation sur place, c’en est presque grisant.
Quels sont vos projets pour 2021 ?
On a plein de supers projets en cours au Low-tech Lab. D’abord on continue notre tour du monde à la recherche des low-tech avec le Nomade des Mers, en Amérique du Sud pour le moment. Retour à Concarneau prévu pour l’été 2022, ça va faire du bruit. On va commencer à imaginer un énorme évènement très prochainement ! Également en cours, le projet d’Enquêtes sur les Organisations Low-tech où nous allons à la rencontre d’entrepreneurs et d’entrepreneuses qui diffusent des low-tech pour comprendre les modèles qui marchent et donner l’envie et les clés de réussites à d’autres. Aussi, on aimerait beaucoup participer à transformer la Bretagne en une sorte de Silicon Valley de la low-tech, la Low-tech Valley, en accompagnant des collectivités, des entreprises et des associations volontaires à s’adapter aux changements en cours. Rien que ça !
Avez-vous des projets à développer avec le Fablab de la Baie cette année ?
La « Low-tech Valley » ça commence au KAL ! On attend toujours une demande officielle de la part de l’équipe pour rendre le bâtiment un peu plus … moderne ! On est super motivés pour transposer ces systèmes sur le Fablab, sinon on va finir par croire que la petite maison low-tech, devant le bâtiment, ce n’est que du Green Washing ! À bon entendeur 🙂
Un petit mot pour la fin ?
Bonne année à toutes et tous. 2021, une année avec les mains !