/ Publié le 22/07/2022 sur Ouest France /
En cinq ans, le Kon Ar Lab de Concarneau a bien grandi ! Rue des Charmes, les anciens lotissements de l’école élémentaire de Kerandon accueillent aujourd’hui les quelque 300 adhérents du Fab lab. Dôme géodésique, tiny house… Le labyrinthe du bricolage et de l’innovation est ouvert six jours sur sept, de juillet à août. Ici, on vient pour échanger, réparer son vélo, se servir d’une imprimante 3D ou mener à bien des projets collectifs. Des locaux évolutifs, qui fêtent déjà leur cinquième anniversaire. Rétrospective.
Comment réussir son Fab Lab ?
Dix adhérents, puis 100, puis 300. Pour arriver au succès du Konk Ar Lab, il faut remonter en 2017. À cette époque Concarneau Cornouaille agglomération (CCA) sillonnait les routes des neuf communes du territoire à l’aide d’un bus proposant des ateliers sur le service d’usage numériques. « La question s’est vite posée de savoir si oui ou non on allait continuer avec le bus et s’il ne valait pas mieux trouver une structure. C’est là que nous avons créé l’association Konk Ar Lab, le 1er mars 2017 », se remémore Olivier Audet, directeur du Konk Ar Lab. Une ascension possible grâce à quatre acteurs : CCA, Cap vers la nature, le Low-tech Lab et le fonds de dotation Explore.
« L’idée était de pouvoir proposer aux habitants un lieu pour s’exprimer à travers des ateliers de fabrication. Nous avons remarqué leur envie de s’impliquer dans des projets et de faire ensemble souvent autour du numérique et des nouvelles technologies », continue Olivier Audet. Après avoir sillonné les Fab Lab de France, le directeur imagine un atelier participatif basé sur l’écoute, la réflexion et le partage des savoir-faire dans le but de « répondre à des besoins collectifs. »
Une concrétisation… Et un déménagement pour 2024
Aujourd’hui cet « espace de facilitation », comme aime le décrire son directeur, accueille chaque année des services civiques, des stagiaires et compte six salariés. C’est le cas de Malo Hédouin, ancien étudiant en ingénierie qui a découvert le Kon Ar Lab « un peu par hasard ». Après avoir effectué un service civique, il est aujourd’hui salarié depuis six mois. « J’avais besoin de mettre la main à la pâte et de concrétiser mes idées, admet le néo-FabManager. Le lieu a énormément de facettes, il y a autant de personnes que de projets. »