Cette semaine, le portrait d’adhérent met à l’honneur Guillaume LEGUEN. Marin et explorateur dans l’âme, il nous parle des difficultés à être auto-entrepreneur en cette année compliquée, mais aussi de l’apport technique de KAL.
Guillaume, peux-tu te présenter ?
Marin et explorateur dans l’âme. Je n’ai pas de spécialité, je suis un bidouilleur, un couteau suisse. A l’image de ces outils pas toujours très efficace. je m’étonne parfois de la diversité des choses que je sache faire. Du coup pas de thèse pour moi, quelques formations diverses par ci par là. J’en ai créé mon métier de coordinateur indépendant. Je cherche à créer du lien. J’ai monté mon entreprise en septembre et je me sent enfin à ma place, libre de pouvoir répondre à des missions très diversifiés. Ici à KAL je coordonne le projet KOSMOS pour Ifremer. J’ai aussi monté avec des amis il y a 7 ans une association du nom d’Exocéan. Je suis toujours président, je l’aime bien parce que cette association est une peu folle à notre image, elle expérimente toujours. En ce moment on se relève d’une belle secousse comme peut en connaitre tous les projets collectifs. Elle vit et moi aussi.
Comment appréhendes-tu ce deuxième confinement ?
Plus le temps de l’appréhender, il est déjà passé. Toutefois c’était un peu une épine dans le pieds pour mes projets. Pas facile de se lancer en auto entrepreneur lorsque l’on ne peut pas se déplacer voir de futurs clients. De plus le premier confinement ne m’a pas fait que du bien sur mes relations. Ce fut plus calme pour le second. J’ai hâte que ce soit fini mais d’après l’astrologie (et oui pour moi la science ne fait pas tout) dès le 21 décembre la vibration de la terre va augmenter, nous devrions quitter plusieurs millénaires de capitalisme pour un monde plus altruiste et même si ce n’est pas prouvé c’est un bel espoir auquel j’aime m’attacher pour poursuivre malgré tout, mes actions.
Qu’est-ce que t’as apporté le KAL, ou que t’apporte t’il encore ?
Avant d’arriver à Konk Ar Lab, j’inventais des trucs mais je m’arrêtais à un petit croquis sur un cahier de notes. Depuis que je suis là et surtout que j’ai accès aux machines, je parviens à concrétiser mes projets plus facilement. Les FabLabs ont cette force d’alléger les contraintes liés au passage de l’idée à l’objet. Ici on a le droit de se tromper, et de recommencer. Ce n’était pas trop le cas lors de mes dernières expériences comme technicien océanographe. Ici plutôt que d’avoir les gros yeux du patron quand on branche mal un système, on a une belle explosion qui réchauffe les mains et qui donne envie de résoudre le problème. J’ai besoin de faire des erreurs pour innover c’est essentiel pour moi et le KAL le permets. Autrement, il y a ce contrat que je tiens avec Ifremer pour coordonner KOSMOS, sans le KAL j’aurais bien eu du mal à trouver un tel contrat dans lequel je me sente entier, à œuvrer entre sociologie, techniques, environnements et océanographie.
Comment vois-tu l’avenir de Konk Ar Lab ? Tes projets à Konk Ar Lab ?
À mon sens, le KAL fait bien de s’intégrer aux enjeux de la transition écologique et de tourner son œuvre au delà du réseau maker. Je pense qu’une transition écologique sera favorisé dès lors que chacun pourra se réapproprier des savoirs faire pour décentraliser les productions. Aussi pour permettre une adaptation réel aux besoins de chacun. Il est un enjeu éducatif également, celui de reprendre la conscience de la valeur des choses par l’investissement que l’on a mis pour les concevoir. Le Konk Ar Lab a mon sens doit jouer ce rôle permettre à chacun de se connecter à la matière, aux objets pour quitter la sur consommation.